J’ai eu le plaisir mardi dernier d’assister au colloque de l’ARAP intitulé « Le foncier agricole en Bretagne : une ressource sous tension », en tant que photographe événementiel.
Bien entendu le but premier de ce type d’exercice est de photographier les divers intervenants, dans le but ici d’illustrer les actes du colloque qui seront rédigés dans un futur proche.

S’il est parfois difficile dans un amphitéâtre de trouver un angle de prise de vue parfait sans déranger le public, avec un peu de patience on peut espérer saisir les intervenants devant l’écran utilisé pour projeter les interventions alors que celui-ci n’est plus éclairé. L’écran se comporte alors comme un parfait fond de photographe, créant un joli dégradé qui met discrètement en valeur la personne qui parle.

Les personnes qui posent des questions à l’issue des interventions seront bien évidemment immortalisées dans l’action elles aussi. L’utilisation d’une focale fixe de qualité (ici 100 mmm) permet de varier les effets de distance sans bouger de sa place. Quoique le zoom soit plus versatile en terme de cadrage pour ce type d’excercice, le piqué et le rendu global de la photo est généralement moins bon. De plus, dans la plupart des cas le zoom sera un objectif moins « rapide » en terme d’ouverture qu’une focale fixe équivalente. L’argument est de poids quand on décide de travailler sans flash pour ne pas importuner intervenants et participants.

Lors d’un événement de ce type, on n’oubliera bien entendu pas la vue d’ensemble. Représentative de la fréquentation du colloque, elle est incontournable. Grand-angle sur un « full-frame » obligatoire pour ce type d’image qui englobe le public dans son intégralité et nécessairement l’un des intervenant. En effet, faute de contextualisation, le cliché serait difficilement porteur de sens.

Plus que les vues d’ensemble qui vont avoir tendance à « tasser » le public, j’aime bien dans ce genre d’événement m’attarder sur l’assistance.
L’emploi d’une focale 100 mm à pleine ouverture permet d’isoler le sujet focalisé sur un fond flou de personnages secondaires pour le champ de la photographie, donnant ainsi l’impression d’une assistance nombreuse alors que seul un petit nombre de personnes sont en fait sur le cliché.

Assiduité, hilarité, concentration, les rendus sont multiples et les combinaisons infinies quand vous vous trouvez pendan 6 heures en présence de 250 personnes…