Ceux d’entre vous qui traînent à l’occasion sur mon portfolio auront remarqué que depuis sa refonte cet été, on peut trouver une rubrique packshot culinaire.
Le packshot culinaire est un exercice vraiment différent du packshot classique.
Tandis que sur un packshot on attend généralement un fond blanc, un objet net sur tous les plans et un éclairage homogène doux et sans ombres portées, sur un packshot culinaire, ou « packshot » food, tout est une question d’ambiance.
Les accessoires deviennent indispensables, la mise en scène se doit d’être soignée et le choix de plans flous ou nets va modifier la lecture de l’image. Graphique, épuré, brouillon pour mieux révéler l’objet central, sombre pour un côté intime ou clair pour évoquer les matins ensoleillés, les choix artistiques sont infinis.
Bien entendu la gestion de l’éclairage devient primordiale. Si certains prônent l’éclairage naturel pour ce genre d’exercice, je confesse une nette préférence pour ma batterie de flashs.
Versatiles, disponibles à tout moments et dans tout endroit même le plus sombre, ils présentent en outre l’avantage de constituer des sources de lumières multiples qui permettent de ciseler à souhait le rendu final.
Je conclus ce post rapide en vous laissant avec quelques légumes de saison…

